Depuis le début de cette crise que l’on nous a annoncée comme sanitaire, tout semble tourner de travers. Des discours officiels dénués de cohérence et pétris de contradictions aux mesures liberticides qui s’en sont suivies, l’éventail est large et invite à la réflexion.
Dans ce but, j‘ai envie de vous faire partager mon analyse sans avoir aucunement la prétention d’énoncer une vérité – bien prétentieux celui qui penserait la détenir- mais en tentant de comprendre plutôt toutes ces incohérences qui nous dépassent.
Depuis plusieurs décennies, force est de constater que de nombreux changements sont intervenus dans nos vies, bousculant les fondations sur lesquelles était bâtie depuis de nombreux siècles notre civilisation occidentale.
Ces piliers stabilisateurs qui nous maintenaient ancrés dans nos existences, comme la famille, la religion, le village ou le quartier, étaient autant d’ancrages qui donnaient à notre vie un sens. Même s’il perdure dans nos sociétés des personnes pratiquant une religion ou participant à une vie de quartier, il est évident que ces valeurs ont fortement reculé. On ne peut pas nier également que depuis quelques années la famille a été profondément mise à mal : il n’y a qu’à s’intéresser à la courbe des divorces pour voir les dégâts subis par la sphère familiale.
Cette perte de repères, pour beaucoup d’entre nous, a eu pour conséquence de faire émerger un sentiment de perte de sens, d’anxiété latente; en France la surconsommation de produits antidépresseurs ou anxiolytiques en témoigne.
Cette perte de sens a été compensée pour certains par le refuge au sein de la sphère professionnelle, retrouvant par là-même l’appartenance au groupe, appartenance qui malheureusement avait aussi une fin le moment de la retraite venu. C’est probablement pour cette raison d’ailleurs que certains séniors, quand ils le peuvent, reculent cette échéance le plus loin possible par peur de perdre ce statut social. D’ailleurs combien de dépressions, voire de décès, sont rapportés quand les personnes se retirent du monde du travail et se retrouvent de fait exclues du groupe social ?
Et ne parlons pas des millions de personnes qui ne trouvent même plus un sens à leur travail exécuté mécaniquement, souvent pour un salaire dérisoire, contraintes à une vie résumée à l’adage « métro boulot dodo ».
Quand à cela s’ajoute le narratif des médias toujours en quête de sujets plus sombres les uns que les autres, le cocktail est prêt.
Et cette perte de sens, assortie à un climat anxiogène permanent, va avoir un rôle majeur dans le déroulement de la crise dite « sanitaire » que nous sommes en train de vivre. Ces deux éléments associés vont être le terreau de l’enchaînement des évènements survenus depuis mars 2020 .
Mais reprenons le fil.
Quand en mars 2020, est annoncée la première mesure d’une longue série, « le confinement », nous sommes tous plongés dans un état de sidération totale, chacun naviguant entre peur et interrogation.
Quand en mars 2020 un déferlement ininterrompu d’informations mortifères sont déversées par les médias, le climat anxiogène déjà omniprésent atteint un point culminant.
Quand en mars 2020 est égrainé le décompte des morts et que notre président, adoptant une posture guerrière, lâche ces quelques mots qui ne doivent rien au hasard – « nous sommes en guerre » – la population déjà très fragilisée entre alors dans une première phase de terreur, avant l’acceptation de tout, et même du pire.
Interrogeons-nous : que peut donner une attaque psychologique d’une telle ampleur sur une population en mal d’existence…?
Eh bien, c’est le terreau idéal pour apporter une solution, le sésame pour guérir tous nos maux, la porte de sortie, je cite « le prometteur vaccin »!
A ce stade, j’ai tenté de comprendre pourquoi une partie des individus s’était jetée sur cette solution, au mépris du principe élémentaire de précaution, alors que ces vaccins n’avaient pas franchi toutes les étapes nécessaires à la vérification de leur innocuité.
Et voici le constat qui s’en suit : les gens ont réagi avec leurs émotions et non avec leur raison; et chacun d’entre eux, pour des motifs différents, a fini par accepter la solution, totalement convaincu que le gouvernement, de toute façon, ne pouvait vouloir que leur bien.
Pour tenter de mieux comprendre ces réactions, analysons les choses selon le point de vue de chaque groupe de population, dont les raisons propres motivent leur choix.
La première catégorie, à mon sens, est celle qui a succombé à la peur: peur de la maladie, peur de la mort… dont l’émotion est si puissante, que de toute évidence, elle a inhibé chez ces personnes en état de panique totale, toute capacité de raisonnement. On ne peut pas leur reprocher d’avoir agi sans réfléchir, la peur est un sentiment tellement ravageur qu’il emporte tout sur son chemin, y compris la raison. D’ailleurs il est difficile de leur opposer un manque de réflexion puisque cette terreur leur a été savamment communiquée par une propagande bien orchestrée.
La deuxième catégorie est celle de « la génération loisirs« , celle qui n’a pas voulu renoncer à ses acquis, après une privation de presqu’un an de sorties, prenant donc la vaccination comme un moyen de revenir à la vie d’avant. C’était simple pour eux et sans danger, compte tenu que la vaccination est un acte complètement entré dans les habitudes. Aucune raison que cette fois-ci, les choses tournent différemment. Donc on prend la solution même si l’on en ignore les risques et surtout, on ne se pose pas de questions… c’est plus confortable, pourvu que l’on fasse la fête !
La troisième catégorie, très occupée, celle des actifs totalement submergés par leur travail, n’a tout bonnement pas réfléchi : « pas le temps » comme ils disent… « donc on file entre deux rendez-vous au vaccinodrome et qu’on en finisse ! nous, on a un boulot à préserver ! » Oui mais bon, sont-ils excusables pour autant de ne pas avoir levé le nez de leur guidon, même pendant leurs vacances, pour s’interroger ? Ça c’est une autre histoire…
Enfin la dernière catégorie, « les sacrifiés« , ceux qui n’ont même pas eu le choix ou presque sous peine de perdre leur emploi, acclamés un jour, sacrifiés le lendemain ou pire… accusés d’être des criminels s’ils ne se vaccinaient pas. Et pourtant beaucoup d’entre eux, en nous protégeant, avaient contracté le Covid durant la première vague et étaient finalement bien moins contaminateurs que les vaccinés. L’immunité naturelle étant nettement plus efficace que le vaccin, il n’y avait aucune raison de ne pas les laisser travailler… à moins que l’objectif à atteindre n’ait rien eu à voir avec notre santé !
Mais où est donc passée la bienveillance ? Où est donc passée notre humanité pour que de telles choses arrivent ? Tandis que 85 % de la population adulte, à en croire le gouvernement, a accepté de gré ou de force la solution, où en est-on aujourd’hui ?
En effet, quoi qu’on nous dise, nous comprenons bien aujourd’hui que cette crise n’a rien de sanitaire ! Elle n’est ni plus ni moins qu’une crise des institutions et des valeurs et le gouvernement ne s’en cache même plus : « le vaccin ne protège pas ! Pire : il permet la contamination ». A ce stade il est légitime de se poser la question : mais pourquoi toute cette folie vaccinale ? N’avons-nous plus confiance en la nature ? Les virus ne font-ils pas partie de notre biotope depuis la nuit des temps ? Vers quoi veut-on nous amener ?
- vers une troisième puis une quatrième dose, puis un abonnement à vie qui, au fil du temps, va finir par anéantir ce que la vie nous a donné de plus précieux : notre immunité naturelle, nourrissant éternellement les laboratoires à coup de milliards ?
- vers une société discriminatoire, désunie par un gouvernement qui, devenant autocrate, annihile tout débat contradictoire et instaure peu à peu un régime totalitaire ?
- vers un traçage numérique destiné à nous identifier et nous contrôler pour mieux nous dominer ?
- vers une médecine algorithmique avec des intelligences artificielles en guise de médecin où l’humain n’aura plus sa place ?
Posez-vous alors la question essentielle : où sont passés les sentiments humains ? Ne croyez-vous pas que la perte de sens déjà omniprésente va s’engager dans cette voie-là !
C’est un bien triste chemin, loin des valeurs d’amour et de bienveillance, pourtant plus positives pour notre psyché que cet avenir déshumanisé qu’on nous impose.
Pour finir, je citerai un philosophe que j’apprécie particulièrement, à savoir Spinoza. Spinoza disait dans son œuvre sur « le déterminisme » que seul l’homme qui comprend les lois régissant les effets d’un phénomène peut atteindre une forme de liberté, que seul l’homme qui cherche à comprendre peut développer des affects de joie, que comprendre nous rend joyeux quand subir nous rend triste.
Lorsque nous cherchons à comprendre, nous redonnons du sens à nos vies.
Alors battons-nous pour faire émerger les belles valeurs que sont celles de notre constitution, ardemment défendues en leur temps par nos ancêtres : la liberté, l’égalité et la fraternité ! Levons-nous pour construire ce monde meilleur !