De narratifs en narratifs, jusqu’où va la contre influence ?

Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes -MACHIAVEL 

Depuis 2020, les histoires se succèdent, toutes différentes de prime abord, mais les ingrédients utilisés pour les pimenter semblent bien rester toujours les mêmes. Et pour que tout un chacun adhère à cette bien pensance, les méthodes pour faire taire toute pensée divergente sont redoutables d’efficacité.

Décryptage de deux ans et demi d’histoires narrées par nos dirigeants.

Mars 2020 : Covid 19, la sidération. 

Il est vrai que lorsque notre président nous annonce ce mois de mars 2020 « nous sommes en guerre » on ne peut pas le nier, nous sommes pour la plupart d’entre nous sidérés. Un ennemi invisible qui pourrait faire bien plus de morts que toutes les guerres réunies, ça interpelle. S’ensuit un véritable lavage de cerveau servi par les grands médias avec son lot d’ informations qui tournent en boucle, créant insidieusement un véritable climat de peur.

Ce qui est intéressant, rétrospectivement, c’est que les mots empruntés ne semblent pas relever du hasard, ils se réfèrent tous à la même sémantique, celle de la guerre, laissant très perplexe sur leur pertinence pour un virus qui au final n’aura pas été aussi létal que ce qui nous avait été annoncé et ayant touché essentiellement des personnes de plus de 80 ans. (Interview de Didier Raoult sur Sud Radio https://www.youtube.com/watch?v=c80ELzCNmec)

Mais observons de plus près le vocabulaire utilisé car ces mots, n’ont rien d’anodin.

On y retrouve la guerre avec toutes ces composantes : les ennemis (le virus et ensuite viendront les antivax ainsi que les scientifiques n’adhérant pas au discours), les premières lignes (les soignants), l’arme pour combattre l’ennemi (le vaccin), les victimes (mortes du covid).

Et rien de plus efficace que l’utilisation habile des mots pour  jouer sur les émotions occultant par la même toute capacité de réflexion.

Et quoi de plus puissant dans ce domaine que la peur !

Une fois ce climat de terreur installé, rien n’est plus simple que d’imposer des outils contraires aux libertés mais qui dans ce contexte seront acceptés : tests PCR, vaccins, passe sanitaire, passe vaccinal… 

Et, enfin pour parfaire le scénario, il faut des bons et des méchants.

Les bons sont largement mis en avant par les médias : l’état providence, le conseil scientifique, temple des sachants, les médecins de plateau venus répandre la bonne parole et enfin le sauveur, le sacro-saint « vaccin » vedette parmi les vedettes.

Les méchants, eux, on ne leur donne pas la parole, on ne fait que les pointer du doigt, et toujours en négatif bien évidement : le méchant virus, les vilains complotistes, les scientifiques dissidents…

Alors évidemment, diront les plus convaincus, nous étions face à quelque chose de nouveau, le gouvernement a fait comme il a pu. D’accord mais tout de même le SIDA à l’époque était anxiogène, et pour autant nous n’avons pas reçu, minute par minute, des informations en boucle dénombrant le nombre de victimes. 

Près de deux ans plus tard et 85 % des français vaccinés, l’histoire s’essouffle, la peur disparaît et le « peuple » commence à sortir de sa léthargie, mais pas trop longtemps.

Février 2022 : L’Ukraine, la guerre aux portes de l’Europe.

Relevez bien au passage que le virus a disparu du champ médiatique : méchant mais intelligent ce virus !

Alors me direz-vous, nous sommes ici sur un tout autre registre.

Oui d’une certaine manière, mais si l’on y regarde de plus près, les ficelles utilisées restent finalement toujours les mêmes.

Des informations passées en boucle montrant et remontrant des vidéos de villes bombardées, d’interviews de dirigeants ukrainiens postés dans des attitudes de combat, des familles fuyant leur pays…

Et surtout toujours le même usage des mots : Poutine le dictateur, les sanctions contre la Russie, les victimes ukrainiennes, l’imminence d’une guerre nucléaire… on continue à jouer sur la peur et quoi de plus efficace que la menace nucléaire en perspective !

Et oui, il faut durcir le scenario sinon personne n’y croira !

On retrouve les gentils, ceux du camp des braves : l’ONU, Zelenski, l’Union Européenne, les USA.

Et les méchants : Poutine, les russes, les pro-russes… Ah tiens, il y avait déjà dans l’ancienne histoire, des pro-vax et des anti-vax, ces mots font recette apparemment.

Et comme après 6 mois de harcèlement médiatique sur l’Ukraine l’histoire s’essouffle à nouveau, changement de décor, place à l’écologie.

Juillet 2022 : l’écologie, la bataille.

Le dernier cheval de bataille des gouvernements s’appelle bien « écologie ».

Trop de CO2, il faut absolument réduire notre empreinte carbone c’est urgent, capital, vital.

Évidement la cause écologique est une noble cause qu’il faut impérativement traiter avec attention, mais pourquoi focaliser uniquement sur cette empreinte carbone quand tant d’autres choses ne sont pas traitées, comme si une seule cause pouvait être à l’origine de tous les maux, n’y aurait il pas encore derrière cette histoire un relent de déjà vu ?

Il y a un peu plus de deux ans, le responsable de tout c’était le covid, puis ensuite s’en est venu Poutine et aujourd’hui notre nouvel ennemi c’est le CO2 qui vole littéralement la vedette au méchant virus et au terrible Poutine.

Et toujours la même influence des médias mainstream avec des informations passées en continu : images de feux de forêt dévastateurs, inondations terribles, prédiction de fin du monde…

A ce titre, il est bien troublant de voir qu’un nouveau vocabulaire a fait son apparition depuis un peu plus de deux ans, qui semble devenir la règle de la bien pensance pour ceux qui seraient dans le camp du bien.

Et dans notre nouveau monde toujours la même répétition de mots qui frappent les consciences : catastrophe écologique, réchauffement et dérègelement climatique, disparition de l’eau potable, migration climatique…

Le propos ici, n’est pas d’ouvrir de grands débats  sur la responsabilité  du CO2 dans les problèmes écologiques mais il y aurait à mon sens bien d’autres choses à pointer du doigt, sans doute plus dommageables (disparition de la forêt amazonienne, consumérisme à outrance, pillage de notre environnement) mais la liste est longue et le sujet n’est pas là.

Et on retrouve encore et toujours notre discours manichéen : 

Les gentils et responsables : les éco-citoyens, les entreprises citoyennes, l’état providence…

et nos éternels méchants : les climatosceptiques comme il y avait déjà dans une précédente histoire les covidosceptiques, rappelez vous.

Alors au final si on y réfléchit bien, ceux qui sont pointés du doigt comme responsables de tous les maux ne sont pas toujours ceux qui commettent les pires ignominies. Comme disent les anglais, si tu veux connaître le responsable, « follow the money » et à y regarder de plus près, les grands gagnants ne sont pas ceux que l’on croit.

Le vaccin Covid 19 a rapporté aux labos pharmaceutiques bien plus que n’importe quel autre médicament,

la guerre en Ukraine, comme toutes les guerres, font les bonnes affaires des fabricants d’armes,

et l’écologie semble bien être un marché juteux pour tous ceux qui s’en emparent :  vendeurs de véhicules électriques, vendeurs d’éoliennes, de panneaux solaires… 

Mais ne soyons pas réducteur même si l’argent est un élément essentiel, n’oublions pas non plus que la manipulation des masses exercée au travers de ces narratifs permet à nos dirigeants de nous garder sous contrôle nous amenant progressivement à accepter des mesures de plus en plus totalitaires où la moindre parole contestataire est immédiatement réprimée.

Ne soyons pas naïfs, tous ces gens ne veulent pas notre bien, ils ne cherchent que le leur.

Conformisme journalistique: mieux vaut se tromper tous ensemble

Gardiens du temple en charge d’édicter ce qui relève du bien et du mal, les journalistes portent une lourde responsabilité dans le déroulement de toutes nos guerres modernes. Pourtant, ils ne sont qu’un rouage d’un système plus large, dont leurs lecteurs et auditeurs font partie.

Ils sont toujours prompts à distiller les peurs et précipiter les guerres. Drapés dans leur bien-pensance moralisatrice, ils permettent à tous les fléaux de s’abattre sur les populations. Les ukrainiens du Donbass et ceux de Kiev, les soldats russes et les autres peuvent les remercier. Les victimes de l’absence de soins du Covid ou d’effets secondaires des vaccins, les soignants exclus, les derniers de cordée de l’idéologie libérale de notre président… les saluent amèrement.

Oui ils saluent nos journalistes moralisateurs, car ce sont eux qui sont toujours prêts à faire appel aux sentiments et aux émotions pour justifier leurs attitudes de va-t’en guerre, ce sont eux qui inlassablement trahissent l’honneur de leur profession pour se faire les gardiens d’une élite mondialisée amoureuse de ses privilèges mais qui aime à se parer de nobles vertus.

Illustration de Blob.
Personnages se suivant aveuglément.

Serge Halimi dénonce quelques figures phares dans son livre intitulé Les nouveaux chiens de garde. Il y a effectivement des journalistes très visibles et actifs, signataires réguliers d’éditoriaux enflammés, bien positionnés dans le monde médiatique. Mais Keynes disait qu’en finance « il vaut mieux avoir tort avec tout le monde que raison tout seul ». Cette fine observation ne s’applique pas qu’à la sphère financière ou économique: beaucoup de nos journalistes contemporains ne font que suivre le mouvement. Certes il y a des vendus, des vrais, des idéologues, des vrais, mais il y a aussi toute la masse passive de ceux qui toujours se préservent d’une chute trop rude en hurlant avec les loups.

Et pour hurler, ils hurlent, cette horde de gens comme il faut, de gardiens du monde libre, ces chantres de la vaccination obligatoire qui sont incapables d’en considérer tous les aspects, ces juges de guerre de la Russie qui semblent avoir oublié l’histoire et la géopolitique mondiale, ces défenseurs de la démocratie française qui sont prêts à ne rien voir des trahisons, des bassesses et des délires d’autocrate du petit homme si tristement élu à la tête du pays. Car pour faire partie de la meute, il faut prouver son appartenance en condamnant les ennemis du groupe, il faut exclure pour délimiter proprement le camp du bien.

La bien-pensance mondiale est devenue une pensée tribale, excluant toute opposition. Ces mécanismes d’exclusion de l’opposition doivent être identifiés et dénoncés. Ils comportent de la censure directe, mais aussi des comportements plus insidieux visant à faire sortir tout discours réellement différent de la norme collective. On ne débat plus des questions de fond avec les opposants, on les ridiculise, on les décrédibilise, on répond à côté, quand on ne les fait pas tout simplement taire. Les chiffres ? On n’en débat pas, vous le savez bien. Les mots ? Accordons quelques slogans brandis à coup d’aboiements théâtraux sur des plateaux télévisés, mais évitons les pensées trop riches et les nuances, le peuple pourrait mal comprendre.

Parallèlement à la ridiculisation des pensées dissidentes, les médias dominants sélectionnent et amplifient une information à sens unique: ils choisissent par exemple de dénoncer les affaires sordides de La France Insoumise et pas celles de La République en Marche, pour que nous votions comme il faut; ils choisissent en 2017 de donner 20% du temps de parole à un nouveau parti politique dont le leader n’a aucun mandat d’élu, et trois fois rien à des partis plus anciens et actifs mais souverainistes, comme l’UPR (Union Populaire Républicaine). Ils choisissent d’oublier la pression de l’OTAN sur la Russie et les guerres illégales des États-Unis. Ils choisissent quels sont les bons scientifiques et quels sont les parias, parias qui étrangement sont moins proches de l’industrie pharmaceutiques que les bons, mais c’est probablement le hasard.

Et choisissant pour nous les frontières du bien et du mal, ils nous entraînent dans de grands narratifs épiques basés sur la peur: guerre contre le Covid, guerre contre la Russie, tout est bon tant qu’on mène une guerre contre l’Autre… et qu’on maintient un certain contrôle sur le peuple.

Ce que nous devons retrouver, ce ne sont pas de grands sentiments de pourfendeurs du mal, ce sont nos aspirations profondes et individuelles à la paix, l’harmonie et la vérité, et ce courage humble d’y aller un pas après l’autre, de voir au-delà des discours qu’on nous sert les intérêts qu’on nourrit, de chercher information après information la vérité toute nue, celle qui ne sert aucune idéologie, celle qui ne se dévoile pas au premier abord à nos regards distraits par nos modes de vie confortables.

Alors journalistes réveillez-vous, faites votre travail ! Et vous citoyens, guettez ce qui se passe lorsque vous absorbez les informations de nos chers médias: fait-on appel en vous, même subtilement, à la peur, l’apitoiement, la haine d’un parti contre un autre ? Dévoie-t-on votre capacité d’empathie pour vous faire haïr l’autre camp ? Fait-on appel à vos instincts guerriers et vos envies de gloire ? Ou bien fait-on appel à votre raison, votre humanité et votre sagesse ? Les informations qu’on vous livre vous ouvrent-elles une lecture qui a du sens, ou brouillent-elles vos radars intérieurs dans de faux débats stériles aboutissant uniquement à vous faire déléguer votre pouvoir potentiel avec un soulagement reconnaissant à ceux qui savent ? A chacun ses responsabilités !

Petite méthode pour apporter une réponse aux sceptiques

Arguments pour échanger avec une personne acceptant la politique sanitaire actuelle.

Vous avez tous connu, dans des échanges avec vos proches, vos amis ou votre voisin, le moment où l’on vous donne des arguments du type annonce publicitaire : « tous protégés, tous vaccinés » ou « on peut discuter de tout sauf des chiffres »… arguments vous incitant à rentrer dans la norme édictée par nos dirigeants.

Vous avez tous probablement eu ce grand moment de solitude d’avoir envie de leur faire la démonstration que les slogans publicitaires, c’est bien pour vendre des machines à laver mais pas pour parler de santé.

Voici donc un petit condensé d’arguments à leur opposer.

Affirmation numéro 1: Le vaccin te protège et protège les autres !

Arguments : Un vaccin doit protéger contre une maladie généralement dangereuse pour l’homme et ensuite protéger les autres. Aujourd’hui il est prouvé que le vaccin ne protège pas durablement contre la maladie et n’empêche pas la transmission.

Affirmation numéro 2 : Mais le vaccin te protège quelques mois !

Arguments : c’est vrai, quelques mois, mais la protection est faible et décroît rapidement. Tu devras donc te revacciner régulièrement. Tu connais, toi, un vaccin qui implique de se vacciner tous les 5 mois, sans savoir combien de doses il te faudra, ni les conséquences sur ta santé vu qu’il est en phase expérimentale ? 

Affirmation numéro 3 : Mais ça protège des formes graves !

Arguments : Oui, pour les personnes très âgées ou qui ont des comorbidités, c’est possible. Mais pour la majorité de la population qui fait une forme banale et qui n’ira donc jamais en réanimation, à ton avis, à quoi ça sert ? 

Affirmation numéro 4 : C’est un acte citoyen !

Arguments : Alors ça ne protège pas et ça permet la transmission. Par contre, ça te donne le droit d’avoir le passe et du coup tu peux contaminer tout le monde puisque tu es vacciné et que tu ne te testes pas. C’est ça, ta définition de la citoyenneté ?

Affirmation numéro 5 : Nos gouvernants ne peuvent pas nous vouloir du mal quand même ?

Arguments : Et bien c’est là toute la question ! Puisque le vaccin ne fonctionne pas mais qu’on met un point d’honneur à contraindre tout le monde, ça interroge… D’autant que, par exemple, pour la grippe tous les ans, on change de vaccin, on l’adapte. Là, c’est toujours le vaccin d’origine qui est proposé ! Pourquoi ne l’a-t-on pas adapté alors que le virus a muté de nombreuses fois ? C’est peut-être pour nous contrôler ? 

Affirmation numéro 6 : T’es complotiste en fait !

Arguments : Ecoute, si tu as une réponse à toutes ces incohérences, je prends ! Mais il va falloir, avant cela, que tu m’expliques : pourquoi ? Pourquoi, pendant cette crise, alors qu’il y avait apparemment tant de morts, on a mis tous les budgets pour contrôler les gens dans tous les lieux de loisirs par des policiers et on a fermé des milliers de lits d’hôpitaux ? Pourquoi on a freiné et refusé de financer des traitements prometteurs et sûrs ? Et que dire de l’argent gaspillé pour recruter des vigiles à l’entrée des hôpitaux ? Cet argent aurait pu être destiné aux hôpitaux et aux scientifiques pour tenter de se battre contre le virus et non contre la population… 

A bon entendeur salut !

En Quêtes de sens

Vision de la crise par une personne ordinaire : ni anti vaccin, ni complotiste.

Depuis le début de cette crise que l’on nous a annoncée comme sanitaire, tout semble tourner de travers. Des discours officiels dénués de cohérence et pétris de contradictions aux mesures liberticides qui s’en sont suivies, l’éventail est large et invite à la réflexion. 

Dans ce but, j‘ai envie de vous faire partager mon analyse sans avoir aucunement la prétention d’énoncer une vérité – bien prétentieux celui qui penserait la détenir- mais en tentant de comprendre plutôt toutes ces incohérences qui nous dépassent. 

Depuis plusieurs décennies, force est de constater que de nombreux changements sont intervenus dans nos vies, bousculant les fondations sur lesquelles était bâtie depuis de nombreux siècles notre civilisation occidentale.

Ces piliers stabilisateurs qui nous maintenaient ancrés dans nos existences, comme la famille, la religion, le village ou le quartier, étaient autant d’ancrages qui donnaient à notre vie un sens. Même s’il perdure dans nos sociétés des personnes pratiquant une religion ou participant à une vie de quartier, il est évident que ces valeurs ont fortement reculé. On ne peut pas nier également que depuis quelques années la famille a été profondément mise à mal : il n’y a qu’à s’intéresser à la courbe des divorces pour voir les dégâts subis par la sphère familiale. 

Cette perte de repères, pour beaucoup d’entre nous, a eu pour conséquence de faire émerger un sentiment de perte de sens, d’anxiété latente; en France la surconsommation de produits antidépresseurs ou anxiolytiques en témoigne.

Cette perte de sens a été compensée pour certains par le refuge au sein de la sphère professionnelle, retrouvant par là-même l’appartenance au groupe, appartenance qui malheureusement avait aussi une fin le moment de la retraite venu. C’est probablement pour cette raison d’ailleurs que certains séniors, quand ils le peuvent, reculent cette échéance le plus loin possible par peur de perdre ce statut social. D’ailleurs combien de dépressions, voire de décès, sont rapportés quand les personnes se retirent du monde du travail et se retrouvent de fait exclues du groupe social ?

Et ne parlons pas des millions de personnes qui ne trouvent même plus un sens à leur travail exécuté mécaniquement, souvent pour un salaire dérisoire, contraintes à une vie résumée à l’adage « métro boulot dodo ».

Quand à cela s’ajoute le narratif des médias toujours en quête de sujets plus sombres les uns que les autres, le cocktail est prêt.

Et cette perte de sens, assortie à un climat anxiogène permanent, va avoir un rôle majeur dans le déroulement de la crise dite « sanitaire » que nous sommes en train de vivre. Ces deux éléments associés vont être le terreau de l’enchaînement des évènements survenus depuis mars 2020 .

Mais reprenons le fil.

Quand en mars 2020, est annoncée la première mesure d’une longue série, « le confinement », nous sommes tous plongés dans un état de sidération totale, chacun naviguant entre peur et interrogation. 

Quand en mars 2020 un déferlement ininterrompu d’informations mortifères sont déversées par les médias, le climat anxiogène déjà omniprésent atteint un point culminant.

Quand en mars 2020 est égrainé le décompte des morts et que notre président, adoptant une posture guerrière, lâche ces quelques mots qui ne doivent rien au hasard – « nous sommes en guerre » – la population déjà très fragilisée entre alors dans une première phase de terreur, avant l’acceptation de tout, et même du pire. 

Interrogeons-nous : que peut donner une attaque psychologique d’une telle ampleur sur une population en mal d’existence…?

Eh bien, c’est le terreau idéal pour apporter une solution, le sésame pour guérir tous nos maux, la porte de sortie, je cite « le prometteur vaccin »!

A ce stade, j’ai tenté de comprendre pourquoi une partie des individus s’était jetée sur cette solution, au mépris du principe élémentaire de précaution, alors que ces vaccins n’avaient pas franchi toutes les étapes nécessaires à la vérification de leur innocuité.

Et voici le constat qui s’en suit : les gens ont réagi avec leurs émotions et non avec leur raison; et chacun d’entre eux, pour des motifs différents, a fini par accepter la solution, totalement convaincu que le gouvernement, de toute façon, ne pouvait  vouloir que leur bien.

Pour tenter de mieux comprendre ces réactions,  analysons les choses selon le point de vue de chaque groupe de population, dont les raisons propres motivent leur choix.

La première catégorie, à mon sens, est celle qui a succombé à la peur: peur de la maladie, peur de la mort… dont l’émotion est si puissante, que de toute évidence, elle a inhibé chez ces personnes en état de panique totale, toute capacité de raisonnement. On ne peut pas leur reprocher d’avoir agi sans réfléchir, la peur est un sentiment tellement ravageur qu’il emporte tout sur son chemin, y compris la raison. D’ailleurs il est difficile de leur opposer un manque de réflexion puisque cette terreur leur a été savamment communiquée par une propagande bien orchestrée.

La deuxième catégorie est celle de « la génération loisirs« , celle qui n’a pas voulu renoncer à ses acquis, après une privation de presqu’un an de sorties, prenant donc la vaccination comme un moyen de revenir à la vie d’avant. C’était simple pour eux et sans danger, compte tenu que la vaccination est un acte complètement entré dans les habitudes. Aucune raison que cette fois-ci, les choses tournent différemment. Donc on prend la solution même si l’on en ignore les risques et surtout, on ne se pose pas de questions… c’est plus confortable, pourvu que l’on fasse la fête ! 

La troisième catégorie, très occupée, celle des actifs totalement submergés par leur travail, n’a tout bonnement pas réfléchi : « pas le temps » comme ils disent… « donc on file entre deux rendez-vous au vaccinodrome et qu’on en finisse ! nous, on a un boulot à préserver ! » Oui mais bon, sont-ils excusables pour autant de ne pas avoir levé le nez de leur guidon, même pendant leurs vacances, pour s’interroger ? Ça c’est une autre histoire…

Enfin la dernière catégorie, « les  sacrifiés« , ceux qui n’ont même pas eu le choix ou presque sous peine de perdre leur emploi, acclamés un jour, sacrifiés le lendemain ou pire… accusés d’être des criminels s’ils ne se vaccinaient pas. Et pourtant beaucoup d’entre eux, en nous protégeant, avaient contracté le Covid durant la première vague et étaient finalement bien moins contaminateurs que les vaccinés. L’immunité naturelle étant nettement plus efficace que le vaccin, il n’y avait aucune raison de ne pas les laisser travailler… à moins que l’objectif à atteindre n’ait rien eu à voir avec notre santé !

Mais où est donc passée la bienveillance ? Où est donc passée notre humanité pour que de telles choses arrivent ? Tandis que 85 % de la population adulte, à en croire le gouvernement, a accepté de gré ou de force la solution, où en est-on aujourd’hui ?

En effet, quoi qu’on nous dise, nous comprenons bien aujourd’hui que cette crise n’a rien de sanitaire ! Elle n’est ni plus ni moins qu’une crise des institutions et des valeurs et le gouvernement ne s’en cache même plus : « le vaccin ne protège pas ! Pire : il permet la contamination ». A ce stade il est légitime de se poser la question : mais pourquoi toute cette folie vaccinale ? N’avons-nous plus confiance en la nature ? Les virus ne font-ils pas partie de notre biotope depuis la nuit des temps ? Vers quoi veut-on nous amener ?

  • vers une troisième puis une quatrième dose, puis un abonnement à vie qui, au fil du temps, va finir par anéantir ce que la vie nous a donné de plus précieux : notre immunité naturelle, nourrissant éternellement les laboratoires à coup de milliards ? 
  • vers une société discriminatoire, désunie par un gouvernement qui, devenant autocrate, annihile tout débat contradictoire et instaure peu à peu un régime totalitaire ?
  • vers un traçage numérique destiné à nous identifier et nous contrôler pour mieux nous dominer ?
  • vers une médecine algorithmique avec des intelligences artificielles en guise de médecin où l’humain n’aura plus sa place ?

Posez-vous alors la question essentielle : où sont passés les sentiments humains ? Ne croyez-vous pas que la perte de sens déjà omniprésente va s’engager dans cette voie-là ! 

C’est un bien triste chemin, loin des valeurs d’amour et de bienveillance, pourtant plus positives pour notre psyché que cet avenir déshumanisé qu’on nous impose.

Pour finir, je citerai un philosophe que j’apprécie particulièrement, à savoir Spinoza. Spinoza disait dans son œuvre sur « le déterminisme » que seul l’homme qui comprend les lois régissant les effets d’un phénomène peut atteindre une forme de liberté, que seul l’homme qui cherche à comprendre peut développer des affects de joie, que comprendre nous rend joyeux quand subir nous rend triste. 

Lorsque nous cherchons à comprendre, nous redonnons du sens à nos vies.

Alors battons-nous pour faire émerger les belles valeurs que sont celles de notre constitution, ardemment défendues en leur temps par nos ancêtres : la liberté, l’égalité et la fraternité ! Levons-nous pour construire ce monde meilleur !