Que se passe-t-il dans les EHPAD ?

Un observateur aguerri aura noté un décompte des décès « Covid »  erratique se manifestant parfois par des coups d’accordéon spectaculaires dans les statistiques se voulant pourtant quotidiennes. Une des raisons les plus évidentes vient de la distinction entre les décès enregistrés à l’hôpital et ceux survenus en EHPAD.

Une bonne raison, donc, de s’intéresser à  ces établissements.

Un décompte des décès « Covid » en date du 20 février 2022 fait état de -4293 morts, alors que le chiffre cumulé  avant ce jour glorieux s’élevait à 28000 !

15% d’évaporation soudaine dans les statistiques ne méritent-ils pas une petite enquête?

L’irrégularité dans le décompte des morts EHPAD a toujours été la règle; les résidents  âgés et à “risque” ont été vaccinés très tôt en tant que tels, et assez rapidement (trop rapidement?).

Jean  Castex  s’est permis d’ annoncer que la vaccination donnait de bons résultats courant février 2021, en omettant de dire que cette chute était observable également en population générale, laquelle n’était vaccinée qu’à  2,5% fin février 2021.

 Certes, la baisse y était plus marquée dans ces établissements à couverture vaccinale  nettement plus forte, et  un décompte 2 fois par semaine, le mardi et le vendredi eut pour effet d’accentuer cette perception.

Il faut se rappeler que  la propagande médiatique faisait rage suivant l’assurance  déchaînée de nos modélisateurs de choc qu’il fallait de nouveau tout verrouiller en février, au point qu’Emmanuel Macron, intronisé de facto épidémiologiste, fut présenté comme le gentil sauveur nous épargnant d’un nouveau lugubre scénario.

Les chiffres lui donnèrent raison et la discordance soudaine entre les «scientifiques» et le politique posa question: n’était-ce pas une nouvelle mise en scène, au bénéfice d’un président soudainement bienveillant ?

La décroissance continue, des décès passant de 448  le 3 février à 239 le 25 mars fut un coup rude pour les premiers, mais les modélisateurs sont des gens tenaces, acceptant difficilement d’être contrés par des paltoquets fussent-ils présidents; ils ruminèrent leur revanche pour la fixer à mi-mars, aussi certains que peut l’être le calendrier des éclipses de soleil bien établi depuis des siècles.

Elle fut scellée par un Jean Castex, confiné au rôle ingrat du méchant annonciateur des mauvaises nouvelles, si longtemps différées, mais un premier ministre n’est-il pas fait pour ça ?

Ainsi on instaure un couvre-feu à compter du 22 mars, alors que les morts diminuent toujours.

 Alors surgit un bataillon de 895 morts en date du 26 à point nommé; ouf, la nouvelle vague est bel et bien lancée : français, restez chez vous !

Ce contingent venait d’être ajouté, comptabilisant des décès EHPAD jusque-là non rapportés; pourquoi un tel laxisme sur une si longue période ?

Les mauvais esprits seront tentés de susurrer qu’il s’agissait précisément de  minimiser les décès en EHPAD pour vanter l’efficacité de la vaccination; sans doute  d’inqualifiables  citoyens, me refusant l’emploi du vocable générique de rigueur. Une chose certaine, un pactole tombait à point nommé, par l’entremise d’un esprit pas trop saint et les médias ne se privèrent pas d’en faire bon usage.

Après ça, si vous doutez encore, que l’on vous claquemure pour votre seul bien, vous êtes décidément incurable.

Le couvre-feu efficace, pour « sauver des vies »?

Sur cet aspect, on peut en douter, puisque après une légère grimpette sur 5 jours, la décroissance mortifère se profilera dès le 1er avril, pour ne plus se démentir.

Et c’est cela qu’on appela la troisième vague, qui ne produisit donc pas un surcroît de morts significatif.

 Ce genre de manipulation ne fut pas unique, mais dans des gammes moins flagrantes; le phénomène faisant l’objet de cet article s’avère hors catégorie.

Alors que de nouveau les morts en EHPAD n’étaient plus comptabilisés, et que les décès restaient à un plateau d’environ 250 morts début février de cette année, on nous en sort 415 le 7 février; 694 le 8 février; 642 le 10 février ; 609 le 16 février,  faisant grimper les chiffres naturellement, mais en fin de compte au 20 février on se retrouve avec 247 morts (moyenne mobile sur 7 jours).

Alors, quid des 4293 sortis des statistiques comme par magie ? On invoque souvent les doublons, mais en l’occurrence ça fait un peu désordre !

Plus que jamais ça renforce l’impression que l’on peut produire n’importe quoi à n’importe quel moment, mais ce qui est vicieux, c’est que le soir même, sans recul, quand on annonce brusquement 694 morts, ça permet de maintenir le public dans l’idée que nous sommes loin d’être sortis d’affaire.

 Vous entendrez les propagandistes  médiatiques privilégier leur soif d’investigation ailleurs, en  affirmant que les statistiques produites en Inde n’ont aucune valeur, particulièrement dans les états où l’on ne vaccine que très peu mais où on a choisi de traiter les gens…. avec succès !

Que retirer de cet examen ?

C’est qu’il suggère que la conduite erratique dans la production des statistiques en EHPAD,  ceux-ci servent constamment de variable d’ajustement selon les besoins du moment pour justifier de nouvelles restrictions sanitaires pour « protéger » la population.

Sources

Efficaces les vaccins anti-Covid ?

Un terme qui revient fréquemment est celui d’efficacité, il est brandi comme la clause de sécurité absolue, à même d’obtenir un consentement éclairé pour participer à une expérimentation dont nul ne peut prévoir les retombées à moyen et plus long terme. De quoi s’agit-il ?

Risques relatif et absolu

L’efficacité est établie en évaluant la réduction du risque relatif de faire une forme grave à la maladie Covid19. Le calcul du risque relatif est lié:

  • aux conditions de l’essai clinique,
  • aux personnes sélectionnées pour cet essai : leur âge, leur comorbidité éventuelle,
  • à la période durant laquelle, l’essai a été effectué : circulation plus ou moins forte du virus.

Ce risque est dit relatif dans la mesure où il s’agit de comparer entre deux groupes, auxquels est attachée une probabilité de développer une maladie ou non. Mais il ne s’applique pas à un cas personnel, il est relatif au groupe auquel on appartient. Il ne donne donc pas d’information sur le bénéfice personnel à attendre d’un traitement quelconque, car il ne tient pas compte du risque de base de développer la maladie sans traitement; c’est bien ce qui compte mais on fait l’impasse là-dessus.

Exemple très simple : un Delfraissy annonce l’an dernier le confinement prolongé pour toutes les personnes de plus de 65 ans, car elles sont les plus ‘à risque’ – sous-entendu comparé à celles de moins de 65 ans. On voit la perversion pseudo-scientifique poussée à l’extrême qui consisterait à faire croire que tous les sujets de plus de 65 ans seraient uniformément exposés à des risques bien supérieurs à ceux d’une personne plus jeune, sans considération pour leur état de santé réel. On notera que les essais cliniques ont incorporé très peu de personnes âgées alors qu’on les présente comme les sujets les plus à risque et qu’à ce titre, elles ont été sollicitées en premier lieu pour être injectées.

Si on veut s’intéresser au bénéfice personnel, c’est du Risque Absolu qu’il s’agit; sa réduction est beaucoup plus faible que celle se rapportant au risque relatif, et donc pas de nature à valoriser le produit à vendre. Par contre les fabricants vont utiliser la valeur du réduction du risque absolu pour minimiser les effets indésirables.

Exemple de l’étude de Pfizer

Un exemple précis éclaircira ces définitions en utilisant par exemple les essais cliniques effectués par Pfizer. Deux groupes d’égale importance; les injectés et le groupe contrôle recevant un placebo :

  • groupe 1: 21 720 sujets, 8 cas de Covid relevés au moins après 7 jours suivant la seconde dose.
  • groupe 2, contrôle: 21 728 sujets, 162 cas de Covid.

D’où:

  • un risque absolu R1, probabilité de développer la maladie avec la vaccination: 8 / 21 720, soit environ 0,03%.
  • un risque absolu R2, probabilité de développer la maladie sans traitement: 162 / 21 728, soit environ 0,74%.

Ce qui donne une réduction du Risque Absolu : R2 – R1 = 0,71 %

Si on fait le rapport R2 R1, on obtient un rapport légèrement supérieur à 20, autrement dit on aurait ‘20 fois plus de chance d’être malade sans le vaccin’, et le rapport R1 R2 proche de 5%, autrement dit ‘un vacciné a 95% de chances en moins d’attraper le Covid par rapport à un non vacciné’ montre que la réduction du risque relatif est de (100-5) / 100 = 95%.

Et voila : efficacité de 95%…. Vendu!

Oui mais voilà, la réduction du risque relatif ne dit rien de la réduction du risque absolu, comme illustré ci-dessous : si on imagine un vaccin qui fasse passer les chances de développer une maladie de 30% à 1,25%, on obtient aussi une réduction du risque relatif autour de 95%, par contre la réduction du risque absolu est beaucoup plus importante : le choix à faire n’est plus du tout le même ! Le tableau propose d’autres exemples.

 Risque de développer la maladie avec le vaccinRisque de développer la maladie sans le vaccinRéduction du Risque absoluRéduction du Risque relatif
 R1R2R2-R11-(R1/R2)
Etude Pfizer0,03%0,74%0,71%95,95%
Ex. 11,25%30,00%28,75%95,83%
Ex. 23,30%80,00%76,70%95,88%
Ex. 30,41%10,00%9,59%95,90%
Illustration avec des exemples (fictifs) : même diminution du risque relatif pour des diminutions très différentes du risque absolu.

Pour une réduction de risque de 0,71 %, seriez-vous prêt à subir l’injection avec tous les effets indésirables graves déjà répertoriés et plutôt passés sous silence au départ par les fabricants du fait du manque de recul vu la courte période des phases initiales ? A fortiori quand on est jeune et que le risque absolu personnel est quasi-nul ?

On peut aussi se poser la question de déterminer le nombre de personnes qui doivent être vaccinées pour qu’une seule personne puisse avoir un bénéfice du vaccin. Ce nombre est : 1 / (R2-R1) = 141 (1/0,0071).

La FDA ignore ses propres recommandations

Dans la recommandation sur la communication des risques de la FDA (Food and Drug Administration), il est notifié en page 60 que les laboratoires doivent mettre toutes ces données à disposition du public afin que tout un chacun puisse évaluer les risques et les avantages basés sur des preuves et d’éclairer le consentement.

Etrangement, ni la FDA, ni l’EMA (European Medicines Agency) ne l’ont exigé pour ces vaccins… et au contraire elles n’insistent que sur le bénéfice basé sur l’évaluation de la Réduction du Risque RELATIF !

Omettre de donner toutes les informations au public pour permettre le consentement éclairé est non seulement malhonnête mais dangereux. Mais cela ne semble pas trop déranger la sphère médicale, à se demander d’ailleurs si bon nombre de praticiens ne sont pas eux-mêmes mystifiés par ce genre de supercherie.

Les unités

Les chiffres, tous les chiffres, rien que les chiffres

Tout au long de cette crise, nous avons pu voir que les médias jouaient en permanence avec les indicateurs en fonction des messages à faire passer. Faire peur ou au contraire minimiser, quitter un indicateur pour masquer un renversement de tendance, alterner pourcentages fantaisistes et chiffres bruts…
Toutes ces statistiques constituent une belle salade à laquelle il est important de s’intéresser car ces données sont l’un des premiers éléments objectifs montrant la partialité des médias et les manipulations gouvernementales.
Ici, on ne contestera pas les chiffres officiels. Ce n’est pas la peine. S’intéresser à leur mise en valeur et l’utilisation qui en est faite suffit à nous mettre, comme on dit, la puce à l’oreille.

Même si l’on peut admettre que certaines unités sont habituellement utilisées pour certains taux, il ne faut pas négliger que l’utilisation de celles-ci peut modifier fortement la perception des chiffres. Imaginez si au lieu de dire : « 8 français sur 10 hospitalisés ne sont pas vaccinés et le taux d’incidence est de 150 pour 100 000 », vous dites : « le taux de vaccinés hospitalisés est de 20 000 sur 100 000, et le taux d’incidence du virus 0.15 % »…  Cela ne fait pas le même effet ! Et pourtant ce sont les mêmes chiffres officiels.