Mensonges et contradictions : chapitre 4

Rappel de ce qu’il s’est passé ces deux dernières années et qui a toutes les chances de se reproduire si rien ne change le 24 avril.

Le passe sanitaire ? mais non mais non

A l’Assemblée Nationale, le 13 janvier 2021, Olivier Véran nous rassure : « Le gouvernement a fait savoir son intention de ne pas recourir au passe sanitaire ».

Premier bémol le 17 mai 2021 : Olivier Véran sur BFM Tv annonce le passe sanitaire « pour les évènements de plus de 1000 personnes ». Mais soyez tranquilles, Olivier Véran précise à l’Assemblée Nationale : « En revanche ce dispositif ne sera évidemment pas étendu aux activités du quotidien ».

Emmanuel Macron prend le relais le 12 juillet 2021: « A partir du début du mois d’août, le passe sanitaire s’appliquera dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, les maisons de retraites… »

Et puisque nous ne sommes plus à un mensonge près…

Le 26 août 2021, Olivier Véran annonce : « Il n’y aura pas d’impact de la troisième dose sur le passe sanitaire, c’est-à-dire que si vous avez votre passe sanitaire, que vous alliez prendre votre rappel ou non, vous garderez le bénéfice du passe sanitaire ».

Seuls les complotistes pourraient douter d’une parole publique si claire, n’est-ce pas ? 

Le 9 novembre 2021, sans rougir, Emmanuel Macron déclare sur CNews : « A partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d’un rappel pour prolonger la validité de votre passe sanitaire ».

Même  topo sur la durée de validité du passe ! 

Rappelons-nous, le 25 juillet 2021, Olivier Véran déclare sur La Chaine Parlementaire : « Le passe sanitaire ne pourra être prolongé au-delà du 15 novembre ».

Le 29 septembre 2021 Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, déclare sur BFM Tv : « Le gouvernement va déposer un projet de loi pour prolonger la possibilité de recourir au passe sanitaire jusqu’à l’été 2022 ».

Et comme rien ne se perd tout se transforme… Le passe vaccinal, ou l’obligation vaccinale à peine déguisée

Emmanuel Macron promettait il y a un an de ne jamais mettre en place d’obligation vaccinale ni de passe vaccinal.

Et en décembre 2020, Olivier Véran appuyait : « Je l’ai dit et je le répète, le vaccin ne sera pas obligatoire ».

Un an après, le 16 décembre 2021 : Gabriel Attal déclare que l’exécutif espère une adoption du passe vaccinal d’ici fin janvier.

Le 24 janvier 2022, la loi introduisant le passe vaccinal pour les personnes de plus de 16 ans entre en vigueur.

Et maintenant, sommes-nous réellement vers la fin du passe vaccinal ?

Le 4 mars dernier, le passe vaccinal a été suspendu en France. Plus de passe vaccinal au restaurant, au cinéma, au théâtre…

Mais ne soyons pas dupes cette mesure qui a tout du petit cadeau pré-éléctoral ne dit rien qui vaille, une petite remontée des cas après l’élection et c’est reparti. Suspension ne veut absolument pas dire disparition.

Et gardons à l’esprit que le certificat sanitaire européen verra le jour en juin. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, a présenté récemment les contours du passeport sanitaire commun à tous les pays européens indispensable pour circuler. 

Nous ne sommes pas au bout de nos peines ! 

Qui aujourd’hui peut encore croire aux affirmations rassurantes de ce gouvernement ? Après une telle série de mensonges, comment garder confiance dans la parole publique ? Un seul de ces mensonges n’aurait-il pas dû susciter l’édification de tous ? Nombreux sont ceux qui ont applaudi la publication de Stéphane Hessel, Indignez-vous ! C’est bien. Mais levons un peu plus la tête : peut-être serait-il temps de regarder la lune que pointait le sage ?

Antigone et Equinoxe

Boutcha : simulacre ou réalité ?

Le massacre de Boutcha a suscité l’émotion générale. Pour les médias dominants, les coupables sont tout trouvés. Pourtant du côté des médias alternatifs, les théories se déchaînent. Confrontation de deux univers.

De la parole publique, il y a réellement de quoi douter !

Face au massacre de Boutcha, on se bouscule au portillon pour dénoncer à peu de frais l’horreur de la guerre et la barbarie de nos nouveaux épouvantails, les Russes. Plus exactement, les Russes de Poutine. Le sujet est intense, l’émotion brouille la raison.

Remettre en cause la thèse qui nous est présentée partout comme évidente, celle de cruels soldats russes responsables d’un massacre, apparaît comme une transgression. Les médias traditionnels mentionnent bien le fait que la Russie nie toute responsabilité et dénonce des vidéos truquées, mais ce terme semble faible, on écarte bien vite ainsi l’idée que les contestations russes pourraient avoir une once de validité.

Pourtant, plusieurs éléments permettent de s’interroger. Les questions que nous posons ne nous permettent pas de savoir ce qui s’est passé à Boutcha, seule une enquête approfondie pourrait le dire. Mais elles ouvrent la porte au doute, à un autre point de vue, à d’autres récits possibles.

Boutcha : de quoi parle-t-on ?

Vous savez Boutcha c’est la ville où après le départ des russes, on a retrouvé un charnier humain dont les russes seraient responsables. Un « crime contre l’humanité » dont aujourd’hui tous les médias et quasiment tous les responsable politiques occidentaux accusent la Russie. Mais en est-on réellement certain ? Comment démêler la part du vrai et du faux entre les discours pro et anti russe ?

Partout la propagande, partout la désinformation, difficile de se faire un avis juste sur le sujet. Mais tout au moins examinons le point de vue des deux camps.

Pour les médias français dans leur immense majorité c’est de la responsabilité des russes. Jetons un œil sur les gros titres :

Les Echos titrent Ukraine : les atrocités de Boutcha poussent les Occidentaux à à sanctionner davantage la Russie (rubrique Monde-Europe)

Extrait : C’est peut-être un tournant dans la guerre russo-ukrainienne. Les massacres découverts ce week-end à Boutcha, dans la banlieue de Kiev, ont provoqué la stupéfaction et l’indignation des pays occidentaux qui planchent sur de nouvelles sanctions et appellent à ce que la justice internationale soit saisie.

La tribune : Atrocités de Boutcha : la Russie devra « répondre de ces crimes » dit Macron profondément choqué

Libération : Exactions : Guerre en Ukraine: Boutcha, ville meurtrie et jonchée de cadavres après le retrait russe

Et on pourrait énumérer encore et encore les positions unanimes des médias dominants, servant toutes un discours quasi identique.

Boutcha : une autre version des faits

Mais dans l’autre camp, comme ils disent des soi-disant « pro russe » – comme il y avait rappelons-nous des provax et antivax – une autre version apparaît.

Sur le site de l’ambassade russe en France, on trouve la version des faits russe, celle qui est immédiatement écartée. Certes, certaines affirmations semblent immédiatement douteuses, comme cette phrase: « Pendant le temps que cette commune était contrôlée par les Forces armées russes, aucun civil n’a été affecté par la violence ». Les témoignages individuels, comme celui recueilli par Human Rights Watch, semblent bien indiquer le contraire. Mais il y a une différence entre ces histoires individuelles et un massacre.

Les russes dénoncent le fait que les militaires ukrainiens bombardaient eux-mêmes certains quartiers résidentiels au sud de la ville. Ils avancent aussi une autre chronologie : l’armée russe aurait quitté la ville le 30 mars. Et effectivement, le 31 mars, sur le site Facebook de la mairie de Boutcha, on peut voir le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk se réjouir du départ des russes, et le 1er avril un message écrit va dans le même sens.

A cette date , il y est évoqué un problème humanitaire dû au manque d’eau et d’électricité… serait-ce votre premier choix de mots si des cadavres jonchaient les rues ? Aucune mention de massacre, alors que les russes sont partis.

Or, les premiers témoignages de crimes de guerre n’apparaîtraient qu’à partir de l’arrivée de la presse et des services secrets ukrainiens dans la ville, le 4 avril.

Il est en revanche admis que les nazis d’Azov sont présents dans la ville sur cette période. Qui sont ces bataillons Azov dont on entend beaucoup parler en ce moment ? Petit rappel historique extrait du Monde:

Quand la guerre éclate dans le Donbass en avril 2014, l’armée ukrainienne est désorganisée et le gouvernement craint de perdre le contrôle de ce territoire au profit de la Russie, comme ce fut le cas le mois précédent en Crimée. Pour contrer les séparatistes pro-russes, le gouvernement autorise des bataillons de volontaires indépendants de l’armée à combattre. Plusieurs formations armées d’extrême droite apparaissent.
Parmi elles, on trouve le « Corps noir », qui prendra rapidement le nom de « bataillon Azov » en référence à la mer qui borde la Crimée et le sud-est de l’Ukraine. Il s’agit d’une unité d’une centaine de volontaires aux idées nationalistes et néonazies, dont certains sont « issus du hooliganisme et du paramilitaire », explique Adrien Nonjon, chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), spécialiste de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien.

Bon, franchement pas des enfants de chœur ces gens-là ! Seraient-ils, comme l’avancent certains, responsables des tueries de Boutcha ? Certaines vidéos les incriminent directement dans des tueries de civils. Ces vidéos sont reprises sur Donbass Insider, qui collecte une quantité impressionnante d’éléments démentant la thèse dominante et a consacré deux articles au sujet. Ce site, fondé et animé par la journaliste Christelle Néant, est clairement pro-russe. Inutile de le nier. Cependant, les informations y sont sourcées avec une rigueur et une logique qui permettent d’ouvrir le débat.

Certes, les fact-checkers sont sur le coup pour démonter ce qu’ils appellent la propagande russe. Et une fois une ou deux vidéos trouvées sur des sites complotistes démontées, on doit supposer que l’ordre est restauré et que la version russe est réfutée. Ces vérifications ne reprennent pourtant qu’une partie des éléments concernés, et posent d’autres affirmations qu’il s’agit de croire sur parole, crédit qui n’est jamais accordé à la partie adverse. Un article de fact-checking remplace-t-il ainsi une enquête internationale ?

A qui profite le crime ?

On peut aussi se demander : à qui profite le crime ? Yves Pozzo di Borgo, ancien vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, tweetait le message suivant :

« Vendredi nous pensions, à la suite des déclarations des négociateurs ukrainiens, que nous allions vers la paix avec la Russie et curieusement sort cette affaire de charnier de Boutcha comme le faux charnier de Timisoara ou le faux charnier de Racak au Kosovo qui a lancé la guerre. »

Des pourparlers étaient en effet en cours en Turquie entre la Russie et l’Ukraine. Les évènements de Boutcha sont venus mettre un frein à ces négociations et provoquer la demande d’un nouveau train de sanctions contre la Russie.

Enquête ?

Dès le 4 avril, la Russie a demandé une session d’urgence au Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation à Boutcha pour défendre sa version des faits et évoquer la provocation émanant des militaires et des radicaux ukrainiens dans la ville de Boutcha. Cette réunion a été refusée et repoussée par la présidente Britannique, comme le confirme un correspondant AFP à l’ONU.

Alors dans un camp comme dans l’autre, ces allégations nécessitent au moins des preuves.

N’oublions pas en temps de guerre, qu’elle soit contre le Covid ou contre la guerre en Ukraine ou n’importe quel autre conflit, l’information est une arme de pointe, aussi convient-il d’être prudent. Tout au moins, comme certains le suggèrent, une enquête indépendante des parties au conflit s’impose. 

Antigone et Equinoxe

C’est dans l’air ou l’investigation frelatée

C’est l’émission incontournable pour ceux qui rêvent d’avoir leur trouillomètre à zéro après une journée de dur labeur. Il y en a qui aiment visionner les films d’horreur sous leur couette à l’heure du crime; et d’autres qui subissent les litanies toxiques de l’horreur au quotidien sans broncher.

La recette est immuable, de par ses ingrédients constitués d’un trio d’autorités médicales au dessus de tout soupçon, principe d’autorité oblige, accompagnés de leurs indispensables faire-valoir du monde médiatique… pas neutres pour un sou. Surtout, règle absolue, nul n’a accès à ces discussions de salon de thé pour rompre un consensus bien huilé au départ.

Nouvelles dramatiques

L’émission du 8 novembre 2021 ne déroge pas à cette règle, on ne change surtout une équipe qui gagne…. la confiance des gens crédules, ou trop fatigués par la journée pour trouver à redire aux pseudo vérités débitées rituellement. Le titre est prometteur, ce jour là, on ne va surtout pas en perdre une miette:

500000 MORTS CET HIVER… L’EUROPE EN ALERTE 

Le sujet ne tombe pas du ciel, le président parlant le lendemain, le but est clair, c’est d’accompagner en lever de rideau la parole divine. Voici des extraits, tirés de l’émission, pour l’intégralité consulter la vidéo de l’émission du jour.

‘La reprise épidémique se confirme se confirme en Europe et l’OMS tire la sonnette d’alarme: le rythme très préoccupant de transmission du virus sur le vieux continent pourrait causer 500 000 morts supplémentaires du Covid-19 d’ici février si aucune mesure n’est prise pour enrayer ce rebond.’

Des prédictions hasardeuses

On retrouve l’inévitable rhétorique du ‘si on ne fait rien’ et donc, il faut faire quelque chose, et ensuite on voit ce qui nous tombe dessus! Mais justement on a toujours fait quelque chose, on n’a pas arrêté de prendre des mesures, toutes plus folles les unes que les autres et on a vu le résultat.

L’usage du conditionnel de rigueur ‘il se pourrait bien que…’: un potentiel forcément funeste. Un gros chiffre ça impressionne, allez, va pour 500000 ! Une échéance dans le temps, pour préparer les esprits : 3 mois. Les astrologues distribuent leurs opuscules un an à l’avance, alors les experts en épidémiologie peuvent bien les imiter après tout… mais ne riez surtout pas, car tout ce qu’on dit là, c’est parce que. c’est dans l’air ! Et qui est concerné par ces futures réjouissances? ‘Le vieux continent’. Autant préciser l’Europe géographique et ses 750 millions d’habitants plutôt que les 450 millions de l’UE, habituelle référence européenne.

Quid de la Russie ?

Entrons dans le vif du sujet.

‘Une flambée depuis plusieurs semaines des contaminations à l’est où la couverture vaccinale est faible: Russie, Roumanie, Ukraine…’

Entre mi-juin et le 8 novembre on passe de 370 à 1200 morts. Aux mêmes dates l’an dernier, sans vaccination c’était de 160 à 324. Cette année la vaccination a progressé, pour la période de 10% à 35%. Malgré la progression continue de l’injection à 40%, fin novembre on reste à ce plateau élevé de victimes.

Alors, on va m’accuser de biais, corrélation n’est pas causalité! Certes, mais pourtant c’est ce que fait la propagande qui s’exonère de ce principe quand ça l’arrange, en liant toute décroissance de l’épidémie à la seule vaccination ou aux mesures sanitaires prises, comme on l’a vu chez nous, quand la vague d’été qui devait tout emporter a été réduite à une vaguelette…grâce à… devinez ?

Par ailleurs, pourquoi, une émission qui se prétend sérieuse, n’examine pas d’une façon plus fine le cas d’un aussi grand pays aux situations régionales disparates qu’est la Russie : une fédération avec des politiques vaccinales diverses; pourquoi ne pas étudier ces disparités pour faire ressortir d’éventuelles corrélations entre zones vaccinées et nombre de morts, par exemple dans les régions peu peuplées ?

Et la Roumanie ?

D’un pic de morts de 450 début novembre, à 180 à la fin, alors que la vaccination a progressé de 33 à 38%, qualifiera-t-on ça de miracle vaccinal ?

Et quand trop de corrélations se multiplient, est-il outrancier d’envisager une certaine causalité ?

Pauvres pays trop peu vaccinés…?

Parlons-en un peu de ces ‘pauvres pays’. Pourquoi ne pas parler de Madagascar, pays très pauvre, vacciné à 1%, et qui attaché à un ‘obscurantisme’ de traitement par les plantes s’en sort haut la main ?

Mieux encore, l’Indonésie avec ses 275 millions d’habitants et seulement vaccinée à 33%, comme la Russie, ne compte pratiquement plus de morts depuis 2 mois après un pic impressionnant début août (moins de 10% de vaccinés alors).

Qui a diffusé que l’Ivermectine était distribuée dans ce pays depuis cet été ?

Tout comme pour l’Inde, car pas intéressant à signaler: il n’y a plus de morts et ô horreur, la vaccination patine !

Comme quoi il est facile à partir d’une poignée de situations de tirer des jugements sans appel, pour les besoins d’une cause plus que douteuse.

Aux Pays-Bas

‘Aux Pays-Bas, confrontés à une hausse spectaculaire des cas, des restrictions sont mises en place’.

Une vaccination supérieure à la notre et on constate 3 fois plus de décès à proportion de la population.

En Allemagne et en France

‘La vaccination stagne en Allemagne sous le seuil des 70%’

Et les médias annoncent immédiatement une remontée en flèche des cas, tous non vaccinés comme de bien entendu. On nous avait pourtant bien promis l’immunité à partir de ce seuil, non ? Pardon, il y a eu le Delta !

En France c’est identique, avec 4 fois moins de morts.

Quid des traitements administrés? Quid de l’effet saisonnier? Dans les pays cités en cette période il influe fortement sur la remontée des infections en tous genres.

De cette énumération rapide de situations hétérogènes on pourra conclure charitablement pour nos informateurs de plateau qu’ils auraient pu se montrer plus mesurés dans leur état des lieux.

Épidémie de cas, et de mesures

‘En France, où près de 10 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures par Santé Publique France, soit deux fois plus qu’il y a trois semaines, c’est également le temps des mesures.’

Bien docteur !

Les cas, toujours les cas, en fait des positifs à un test qui n’a absolument pas de valeur diagnostique, reconnu désormais par le CDC incapable de différencier un virus plus qu’un autre et qui recommande à ce titre de ne plus utiliser ces méthodes peu fiables, pour rester dans un registre pudique.

Dans l’antichambre du pouvoir

On attend la prise de parole d’Emmanuel Macron mardi soir. Le chef de l’État (attendu comme le messie) abordera la crise sanitaire avec sans doute l’objectif de donner un coup de fouet à la campagne vaccinale qui patine depuis la rentrée.’

sans doute’ ?: ils sont dans l’antichambre du pouvoir, alors bas les masques, aucun doute ! ‘Donner un coup de fouet à’.. sa campagne électorale. ‘La vaccination patine’ qu’à cela ne tienne, C’est dans l’air vous offre une nouvelle dose en primeur.

Pourtant à consulter la liste qui s’allonge de tous ces pays heureux bénéficiaires de la sainte injection, il n’y a pas de quoi se presser : Israël, le Royaume-Uni, Gibraltar, Singapour, Islande, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie, Serbie… liste non exhaustive.

Pour le moment, les hôpitaux ne sont pas saturés ‘mais, qu’on se rassure… ‘Une enquête conduite à l’initiative du Conseil Scientifique début du mois d’octobre a livré un constat alarmant: près de 20% des lits seraient actuellement fermés dans les CHU et les CHR en raison d’une pénurie de personnel’. Constat alarmant, scoop, C’est dans l’air, émission d’investigation hors pair, qui s’émeut de découvrir cette situation, pas alarmée en revanche par la suspension des personnels soignants coupables de refus vaccinal. Donc avec un peu de chance, grâce à cette pénurie on pourra voir les hôpitaux saturés, et s’alarmer pour de bon.

Ce qui ressort de tout ce déploiement de nouvelles glauques à sens unique pour le moins contestables, c’est que nous sommes aux antipodes d’une vraie émission d’information, aussi un dernier conseil, en toute amitié, ne regardez plus C’est dans l’air, mais plutôt

prenez l’air !

Les chiffres mentionnés dans cet article sont consultables sur la plateforme Google ‘Chiffres Covid’.

Les effets indésirables des vaccins Covid

D’après la base de données Vigiaccess.org au 24/11/21.

Cette base de données est constamment réactualisée et cela permet donc de constater la rapidité avec laquelle les effets concernant la vaccination anti-covid évoluent. Plus de 129 000 effets constatés en 5 jours !

  • Oreillons 714 sur 50 ans        
  • HCQ  32641 sur 54 ans  
  • Ivermectine 5705 sur 30 ans
  • Rougeole 5832 sur 54 ans       
  • Ibuprofène  166209 sur 53 ans
  • Tylenol 166 359 sur 54 ans
  • Poliomyélite 122 426 sur 50 ans    
  • Levothyrox 122 624 sur 53 ans 
  • Aspirine 184 481 sur 54 ans
  • Tetanos  15 127 sur 54 ans      
  • Prozac    75 998 sur 35 ans
  • Variole   6 894 sur 54 ans
  • Rotavirus 69 183 sur 22 ans
  • Pneumocoque 234 783 sur 42 ans
  • Grippe 274 847 sur 54 ans
  • Diphtérie  1 882 en 42 ans
  • Rage  12 378  en 53 ans
  • COVID 19  sur 2020/2021   2 585 588 (2298 EN 2020)   +129 200 EN 5 JOURS

Tout est dit en peu de mots, il est plus que temps d’ouvrir les yeux !

Azibane

PFizer : lisons la notice ! Les femmes enceintes

Le ministre de la santé, Olivier Véran, l’avait annoncé le mardi 20 juillet 2021 : « les femmes enceintes peuvent être vaccinées contre la Covid 19 dès le premier trimestre avec un vaccin à ARNm (Comirnaty de BioNTech-Pfizer ou Spikevax de Moderna)« . Cette annonce a été confirmée le 30 juillet par la Direction générale de la santé1. Les données et textes supportant cette recommandation ont été apportés par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) dans un avis du 21 juillet 20212, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé3 et le centre de référence sur les agents tératogènes4.

Article Midi-Libre du 28 Juillet 2021

A ce stade nous pourrions produire des dizaines d’articles ou documents poussant à la vaccination des femmes enceintes. Mais est ce que ce monde est sérieux ? Quand on est une femme et qu’on a été enceinte on sait que tout est interdit pendant la grossesse, même la plus anodine des tisanes.

Alors que nous dit Pfizer à ce sujet ?

On peut lire en page 12 de cette notice (rubrique 7) :

7.1 Populations particulières

7.1.1 Femmes enceintes
L’innocuité et l’efficacité de COMIRNATY n’ont pas encore été établies chez les femmes enceintes.
Dans le cadre des essais menés chez l’animal, COMIRNATY n’a pas eu d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo-fœtal, la mise bas ou le développement postnatal (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE).

7.1.2 Femmes qui allaitent
On ignore si COMIRNATY est excrété dans le lait maternel chez l’humain. On ne peut toutefois exclure l’existence d’un risque pour le nouveau-né ou le nourrisson. 
Il convient de mettre en balance les bienfaits de l’allaitement pour le développement et la santé avec la nécessité de vacciner la mère contre la COVID-19 d’un point de vue clinique.

Le fabricant serait-il finalement beaucoup plus prudent que nos gouvernants ? Ou bien ceux-ci sont-ils si ignorants, peut-être ne savent-ils pas lire ? A moins qu’ils n’aient finalement autre chose en tête ? A vous de faire votre choix !

Sources

  1. Message « DGS Urgent » de la direction générale de la santé : https://www.mesvaccins.net/textes/dgs_urgent_73_complements_sur_la_strategie_vaccinale.pdf
  2. Avis du 21 juillet 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) https://www.mesvaccins.net/textes/20210721_cosv_vaccination_femmes_enceintes.pdf
  3. ANSM, dossier thématique « COVID-19 – Vaccins et femmes enceintes » et rapport de l’enquête de pharmacovigilance sur les effets indésirables des vaccins Covid19 chez les femmes enceintes et allaitantes
  4. CRAT, avis du 30 juillet 2021 : http://www.lecrat.fr/spip.php?page=article&id_article=1123

Pfizer : lisons la notice !

Mais au fait que nous dit le fabricant d’un des principaux vaccins utilisés ?

On peut lire en page 23 de la notice du vaccin Comirnaty de BioNTech-Pfizer (rubrique 9) :

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Aucune étude sur les interactions n’a été menée.  

Rien, dans la notice de Pfizer, ne permet donc de dire que les vaccins contre la grippe et contre le Covid19 peuvent être administrés simultanément.

C’est curieux tout de même que nos gouvernants conseillent un protocole que le fabricant lui-même n’a pas étudié ! Et comme ils ne sont pas à une contradiction près, nous vous proposons de relever les recommandations qu’ils avancent avec tant d’autorité et qui ne trouvent pourtant pas de vérification dans la notice du fabricant. A venir dans les articles suivants de cette rubrique.
Préparez-vous ça va piquer !