De narratifs en narratifs, jusqu’où va la contre influence ?

Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes -MACHIAVEL 

Depuis 2020, les histoires se succèdent, toutes différentes de prime abord, mais les ingrédients utilisés pour les pimenter semblent bien rester toujours les mêmes. Et pour que tout un chacun adhère à cette bien pensance, les méthodes pour faire taire toute pensée divergente sont redoutables d’efficacité.

Décryptage de deux ans et demi d’histoires narrées par nos dirigeants.

Mars 2020 : Covid 19, la sidération. 

Il est vrai que lorsque notre président nous annonce ce mois de mars 2020 « nous sommes en guerre » on ne peut pas le nier, nous sommes pour la plupart d’entre nous sidérés. Un ennemi invisible qui pourrait faire bien plus de morts que toutes les guerres réunies, ça interpelle. S’ensuit un véritable lavage de cerveau servi par les grands médias avec son lot d’ informations qui tournent en boucle, créant insidieusement un véritable climat de peur.

Ce qui est intéressant, rétrospectivement, c’est que les mots empruntés ne semblent pas relever du hasard, ils se réfèrent tous à la même sémantique, celle de la guerre, laissant très perplexe sur leur pertinence pour un virus qui au final n’aura pas été aussi létal que ce qui nous avait été annoncé et ayant touché essentiellement des personnes de plus de 80 ans. (Interview de Didier Raoult sur Sud Radio https://www.youtube.com/watch?v=c80ELzCNmec)

Mais observons de plus près le vocabulaire utilisé car ces mots, n’ont rien d’anodin.

On y retrouve la guerre avec toutes ces composantes : les ennemis (le virus et ensuite viendront les antivax ainsi que les scientifiques n’adhérant pas au discours), les premières lignes (les soignants), l’arme pour combattre l’ennemi (le vaccin), les victimes (mortes du covid).

Et rien de plus efficace que l’utilisation habile des mots pour  jouer sur les émotions occultant par la même toute capacité de réflexion.

Et quoi de plus puissant dans ce domaine que la peur !

Une fois ce climat de terreur installé, rien n’est plus simple que d’imposer des outils contraires aux libertés mais qui dans ce contexte seront acceptés : tests PCR, vaccins, passe sanitaire, passe vaccinal… 

Et, enfin pour parfaire le scénario, il faut des bons et des méchants.

Les bons sont largement mis en avant par les médias : l’état providence, le conseil scientifique, temple des sachants, les médecins de plateau venus répandre la bonne parole et enfin le sauveur, le sacro-saint « vaccin » vedette parmi les vedettes.

Les méchants, eux, on ne leur donne pas la parole, on ne fait que les pointer du doigt, et toujours en négatif bien évidement : le méchant virus, les vilains complotistes, les scientifiques dissidents…

Alors évidemment, diront les plus convaincus, nous étions face à quelque chose de nouveau, le gouvernement a fait comme il a pu. D’accord mais tout de même le SIDA à l’époque était anxiogène, et pour autant nous n’avons pas reçu, minute par minute, des informations en boucle dénombrant le nombre de victimes. 

Près de deux ans plus tard et 85 % des français vaccinés, l’histoire s’essouffle, la peur disparaît et le « peuple » commence à sortir de sa léthargie, mais pas trop longtemps.

Février 2022 : L’Ukraine, la guerre aux portes de l’Europe.

Relevez bien au passage que le virus a disparu du champ médiatique : méchant mais intelligent ce virus !

Alors me direz-vous, nous sommes ici sur un tout autre registre.

Oui d’une certaine manière, mais si l’on y regarde de plus près, les ficelles utilisées restent finalement toujours les mêmes.

Des informations passées en boucle montrant et remontrant des vidéos de villes bombardées, d’interviews de dirigeants ukrainiens postés dans des attitudes de combat, des familles fuyant leur pays…

Et surtout toujours le même usage des mots : Poutine le dictateur, les sanctions contre la Russie, les victimes ukrainiennes, l’imminence d’une guerre nucléaire… on continue à jouer sur la peur et quoi de plus efficace que la menace nucléaire en perspective !

Et oui, il faut durcir le scenario sinon personne n’y croira !

On retrouve les gentils, ceux du camp des braves : l’ONU, Zelenski, l’Union Européenne, les USA.

Et les méchants : Poutine, les russes, les pro-russes… Ah tiens, il y avait déjà dans l’ancienne histoire, des pro-vax et des anti-vax, ces mots font recette apparemment.

Et comme après 6 mois de harcèlement médiatique sur l’Ukraine l’histoire s’essouffle à nouveau, changement de décor, place à l’écologie.

Juillet 2022 : l’écologie, la bataille.

Le dernier cheval de bataille des gouvernements s’appelle bien « écologie ».

Trop de CO2, il faut absolument réduire notre empreinte carbone c’est urgent, capital, vital.

Évidement la cause écologique est une noble cause qu’il faut impérativement traiter avec attention, mais pourquoi focaliser uniquement sur cette empreinte carbone quand tant d’autres choses ne sont pas traitées, comme si une seule cause pouvait être à l’origine de tous les maux, n’y aurait il pas encore derrière cette histoire un relent de déjà vu ?

Il y a un peu plus de deux ans, le responsable de tout c’était le covid, puis ensuite s’en est venu Poutine et aujourd’hui notre nouvel ennemi c’est le CO2 qui vole littéralement la vedette au méchant virus et au terrible Poutine.

Et toujours la même influence des médias mainstream avec des informations passées en continu : images de feux de forêt dévastateurs, inondations terribles, prédiction de fin du monde…

A ce titre, il est bien troublant de voir qu’un nouveau vocabulaire a fait son apparition depuis un peu plus de deux ans, qui semble devenir la règle de la bien pensance pour ceux qui seraient dans le camp du bien.

Et dans notre nouveau monde toujours la même répétition de mots qui frappent les consciences : catastrophe écologique, réchauffement et dérègelement climatique, disparition de l’eau potable, migration climatique…

Le propos ici, n’est pas d’ouvrir de grands débats  sur la responsabilité  du CO2 dans les problèmes écologiques mais il y aurait à mon sens bien d’autres choses à pointer du doigt, sans doute plus dommageables (disparition de la forêt amazonienne, consumérisme à outrance, pillage de notre environnement) mais la liste est longue et le sujet n’est pas là.

Et on retrouve encore et toujours notre discours manichéen : 

Les gentils et responsables : les éco-citoyens, les entreprises citoyennes, l’état providence…

et nos éternels méchants : les climatosceptiques comme il y avait déjà dans une précédente histoire les covidosceptiques, rappelez vous.

Alors au final si on y réfléchit bien, ceux qui sont pointés du doigt comme responsables de tous les maux ne sont pas toujours ceux qui commettent les pires ignominies. Comme disent les anglais, si tu veux connaître le responsable, « follow the money » et à y regarder de plus près, les grands gagnants ne sont pas ceux que l’on croit.

Le vaccin Covid 19 a rapporté aux labos pharmaceutiques bien plus que n’importe quel autre médicament,

la guerre en Ukraine, comme toutes les guerres, font les bonnes affaires des fabricants d’armes,

et l’écologie semble bien être un marché juteux pour tous ceux qui s’en emparent :  vendeurs de véhicules électriques, vendeurs d’éoliennes, de panneaux solaires… 

Mais ne soyons pas réducteur même si l’argent est un élément essentiel, n’oublions pas non plus que la manipulation des masses exercée au travers de ces narratifs permet à nos dirigeants de nous garder sous contrôle nous amenant progressivement à accepter des mesures de plus en plus totalitaires où la moindre parole contestataire est immédiatement réprimée.

Ne soyons pas naïfs, tous ces gens ne veulent pas notre bien, ils ne cherchent que le leur.

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