Les chiffres, tous les chiffres, rien que les chiffres

Tout au long de cette crise, nous avons pu voir que les médias jouaient en permanence avec les indicateurs en fonction des messages à faire passer. Faire peur ou au contraire minimiser, quitter un indicateur pour masquer un renversement de tendance, alterner pourcentages fantaisistes et chiffres bruts…
Toutes ces statistiques constituent une belle salade à laquelle il est important de s’intéresser car ces données sont l’un des premiers éléments objectifs montrant la partialité des médias et les manipulations gouvernementales.
Ici, on ne contestera pas les chiffres officiels. Ce n’est pas la peine. S’intéresser à leur mise en valeur et l’utilisation qui en est faite suffit à nous mettre, comme on dit, la puce à l’oreille.
Même si l’on peut admettre que certaines unités sont habituellement utilisées pour certains taux, il ne faut pas négliger que l’utilisation de celles-ci peut modifier fortement la perception des chiffres. Imaginez si au lieu de dire : « 8 français sur 10 hospitalisés ne sont pas vaccinés et le taux d’incidence est de 150 pour 100 000 », vous dites : « le taux de vaccinés hospitalisés est de 20 000 sur 100 000, et le taux d’incidence du virus 0.15 % »… Cela ne fait pas le même effet ! Et pourtant ce sont les mêmes chiffres officiels.